mercredi 20 août 2008

Prière simple

Cher Père du ciel,


Merci pour cette douce nuit, merci pour cette terre aux beautés sans pareilles, merci pour mes jambes plus légères ce matin.

Que tes anges me portent aujourd'hui pour avoir moins de peine à marcher. Que tes anges adoucissent ma journée et me rappellent que tu penses, un peu, à moi.

Mon coeur est gonflé de joie. De la joie du matin, ineffable. Le soleil n'est pas encore levé, et je suis là, au creux de mon lit, le chat sur les genoux, à penser à toi.

Je sais que j'ai du mal à vivre, à prier, à espérer. Mais il faut que j'espère... pour moi, oui, mais aussi pour les autres, comme moi, sortant de la normalité. Pour ceux qui ne savent pas prier, supporter, espérer.

Merci pour cette portion d'amour que je sens, ce matin.




Ce matin, ça va mieux. Je me suis souvenue de cet agenda spirituel que j'avais acheté il y a bon nombre d'années. Chaque jour une pensée. De partout, de n'importe qui, de gens connus, de gens inconnus, de sages, de très sages...
Puis, de temps en temps, une invitation à écrire... Ecrire une prière ou un aphorisme (nom savant peut-être pour une pensée... quand même).
Je me souviens que j'ai eu du mal. A l'idée, déjà. Puis, j'ai essayé. Je l'ai fait. Avec beaucoup d'humilité. Comme quoi, c'était possible.






dimanche 3 août 2008

Sagesse de chevet


J'ai un livre de chevet, parmi les autres. Et j'aime beaucoup. C'est parfois un peu dur à intégrer mais c'est souvent très intéressant.
L'auteur, un sage Bulgare, qui a vécu longtemps. Il me semble qu'il soit considéré, à tort, pour un drôle de zèbre. L'impression que l'on se méfie de lui. Pas de souci, il est parti pour l'autre monde, mais ses livres sont là pour être lus.

J'aime aussi la sagesse Zen que j'utilise à l'occasion. Mais c'est tout. J'ai écrit des choses sur ces paroles de sagesse. C'est vraiment plus compliqué que le Christianisme de base, mais c'est intéressant. De quoi méditer.

Vous ne cessez de rencontrer des hommes et des femmes malheureux, angoissés. Quels moyens avez-vous pour les aider ? Vous allez compatir, souffrir avec eux… Mais même s’ils sont touchés de voir que vous ne restez pas indifférent à leurs malheurs, qu’est-ce que votre compassion va réellement leur apporter ?
Vous ne pouvez aider les êtres que si vous vous habituez à aller chaque jour dans un pays où abondent les richesses, c’est-à-dire l’amour, la lumière, la joie. Et ce pays, c’est le monde divin. Comment des êtres pauvres, inquiets, sans joie, peuvent-ils soutenir les autres ? C’est auprès de Dieu que vous devez aller pour trouver toutes les nourritures du cœur et de l’âme; vous pourrez ensuite les distribuer autour de vous et, par votre exemple, vous apprendrez aux autres à faire de même. Osraam Aïvanhov

C'est vrai que j'ai essayé d'aider autour de moi au risque de me perdre. Je continue d'aider mais en essayant d'être à la hauteur.

Autrement, Jésus-Christ a été depuis mes 6 ans "le modèle", et j'ai regardé tous les films pendant mon enfance. On n'avait guère autre chose à faire que d'aller au cinéma à l'époque. Puis, lorsque la télé a été présente dans les foyers, et que j'étais grande, j'ai regardé "Jésus de Nazareth". Je l'ai revu l'an dernier, lorsque ma petite soeur du Sud est venue chez moi. Elle a voulu voir les cassettes, mais c'est surtout moi qui ai tout revu. J'aime aussi l'acteur qui a pris son rôle bien au sérieux. J'en parlerai dans un autre message. J'ai trouvé des interviews dans Internet. C'est super.

samedi 2 août 2008

J'ai 6 ans et je fais une rencontre d'un type particulier


C'était deux ans après ces vacances à la plage (les premières de ma vie) que nous avons déménagé pour aller habiter dans un quartier de baraques où se trouvait, en son milieu, une chapelle peuplée de curés assez modernes. Cools, je devrais dire.
J'ai suivi ma soeur qui était inscrite au cathéchisme et ai voulu écouter les histoires du prêtre. J'ai été vite passionnée par l'histoire de Jésus, vêtu de vêtements d'un blanc irréel, qui passait sur un mur à l'aide d'un projecteur d'images fixes. Moderne, je disais. C'était 1948. J'ai été bluffée par les miracles qu'il faisait. Je suis devenue très appliquée dans les leçons religieuses jusqu'à ma communion solennelle quelques années plus tard.
Je me souviens avoir bien répondu aux questions que l'on posait avant la grande communion. Pour voir si on avait bien suivi. Il n'y a qu'une seule question à laquelle je n'ai pas su répondre c'est : "Qu'est-ce qu'un mystère ?" Rigolo, non ?