lundi 25 juin 2012

L'ingratitude des autres ? une chance... peut-être !

        Bon, j'embarque dans mon galion où je partage mes pensées sur des défauts qui peuvent déboucher sur du bien.  Ici  l'ingratitude des autres, et pire, recevoir la critique après avoir tant fait pour le bien de pauvres choses.  Cela arrive.  Mais Marcelle Auclair a une vue autre et comme je viens de retrouver ses mots dans mon dossier "notes pour le blog"  je le fais ici;  j'ai tilté sur le titre et j'ai lu.  Bonheur que de lire Marcelle. 


   Autrement, je compte ouvrir un autre blog pour parler du chat et des petits soucis ou des petits bonheurs de chaque jour. De certains jours. Poésie ?  Peut-être...
           

            Les ingrats ont un père...   (extrait du « livre du bonheur » de Marcelle Auclair)

   Donnez et vous recevrez ?   Il n'est pas nécessaire d'être doué d'un sens très vif de la controverse pour m'objecter des cas multiples où nous avons fait preuve du plus grand dévouement, comblé des gens de nos gentillesses, de nos largesses, pour ne recueillir en retour qu'ingratitude.
   Voilà pourquoi :  ce ne sont pas ceux-là même à qui nous avons fait du bien qui obligatoirement nous paient de retour; il se peut qu’ils soient, eux, sur un plan très bas de la misère humaine, si stériles en amour, en reconnaissance, qu’ils sont capables de prendre, mais, hélas !  Jamais de rendre. C’est leur affaire. Cela ne doit pas nous empêcher de leur venir en aide; peut-être comprendront-ils un jour :  nous devons charger nos bienfaits de ce vœu.
   Mais ces pauvres -  ils peuvent être riches à millions, ce sont tout de même des pauvres -  ont un père, le même que le nôtre à tous : la grande puissance créatrice qui maintient les mondes en équilibre. C’est ce Père qui répond pour eux, c’est ce Père qui nous rembourse, c’est ce Père qui nous rend amour pour amour, dévouement pour dévouement, largesses pour largesses. Il est très bon payeur; soyez sans crainte, vous ne travaillerez jamais pour lui à fonds perdus…
   L’ingratitude ne doit donc pas vous affliger, sauf de la peine très tendre que peut nous causer l’aveuglement de nos semblables; elle ne doit surtout pas vous faire douter de la vérité de l’une des plus belles lois qui régissent le monde. Persistez à donner, et d’admirables surprises vous sont réservées; le jour où vous vous y attendrez le moins, s’ouvriront, à votre intention, des écluses de joie, de prospérité; des mains affectueuses, parfois même inconnues, se tendront vers vous lorsque vous aurez besoin de secours, et vous recevrez mille fois  ce que vous aurez donné.
   Ne croyez pas qu’il y ait là un calcul; ce n’est pas un calcul que de croire aux promesses des sages, comme à celles de l’Écriture. Il nous est demandé de devenir comme des petits enfants : l’enfant n’est pas un vil calculateur lorsqu’il obéit à sa mère sachant qu’elle ne l’en aimera que mieux et le gâtera même un peu. Ayons, sans arrière-pensée, cet abandon enfantin, cet amour filial, fait de confiance et même d’exigences. L’enfant dit :  « Maman, tu as promis… »  Pourquoi hésiterions-nous à réclamer à notre Père ce qu’il nous a promis, à nous, ses grands enfants ?  Ce serait de l’orgueil, du manque d’affection.  Aimons, simplement, et soyons en paix.

Conseil de Marcelle Auclair :
Balayez au fin fond de votre cœur toute rancune envers un ingrat. Il vous a donné, déjà, quelque chose de splendide :  l’occasion d’être généreux. Bénissez-le !

                                                           
                                  Zen, soyons zen.....  zzzzzzzzzzzzzzzzzzzz




     Ben, ça fait du bien,  finalement. C'est dur, mais c'est fort...  et intelligent.  
 

              Oui, oui.     Mais je suis flappie  !



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